Marché, La ruche qui dit oui, Mon panier de campagne, épicerie locavore (Le parfum des pommes ou L’Essentiel dans notre quartier)… tout est bon pour privilégier les circuits courts et les produits frais des producteurs du coin à la saveur inégalable, sans ajouts douteux et nettement moins consommateurs de CO2 ! Évidemment ces arguments nous ont, depuis longtemps (6 ans tout de même!), convaincu du bienfondé du mouvement né à San Francisco, mais c’était sans compter sur les jolis moments d’échange et de partage avec les agriculteurs voisins et leurs animaux.
Rendre visite à Pascale, éleveuse patentée et à ses chèvres nous permet ainsi, chaque dimanche de nous approvisionner en petits cabécous (au thym, sésame, curry, confiture de figue…), pyramide, tomme et yaourts frais, d’assister à la traite, de goûter au lait chaud tout juste sorti du pis (sans arômes ajoutés contrairement à son comparse industriel), de caresser les caprines et éventuellement, si tant est que l’heure si prête, de donner le biberon aux chevrettes !
Difficile d’exprimer à quel point ce rendez-vous réjouit chacun d’entre nous. Il semble d’ailleurs que nous ne soyons pas les seuls à éprouver un sentiment de joie. En effet, les chèvres, très démonstratives, ayant besoin de mordiller capuches, fermetures éclairs, écharpes pour appréhender celles qui les entourent, je vous laisse imaginer l’accueil qu’elles réservent à notre petite famille à chaque visite dominicale !
Autre réjouissance et pas des moindres, Pascale, l’éleveuse, organise des « soirées fromages » (avec un menu thématique, autour, vous l’aurez compris, du fromage de chèvre) dans l’étable de la ferme (de ses aïeux) en hiver et des pique-nique sur l’herbe en été.
Et vous, quelles sont vos adresses de producteurs « baume au cœur » ?
Ferme de Périole, Auzielle (dans les premiers vallons du Lauragais, au sud est de Toulouse)
http://www.lafermedeperiole.com
La Cabane Anti-gaspi 