Elle ne sert ni à trinquer à une bonne nouvelle, ni à récompenser une quelconque compétition (Pas question ici de Cup des Champions !)… Elle nous a libérées, délivréeees… et son succès n’est pas près de couler (sans mauvais jeu de mots, bien sûr!). Parlons peu, parlons Cup… et protections hygiéniques ! Pas glamour le sujet du jour ?! Et bien si, parce que Marie-Noëlle, une start-up made in Normandie en a décidé ainsi ! Alors vous venez voir ce qui se trame Dans ma culotte ?
Dans ma culotte, c’est l’histoire d’une rencontre, celle de deux jeunes femmes entrepreneuses (l’une a envie de relancer le mouchoir en tissu de nos grands-pères, l’autre, les protections intimes lavables de nos grands-mères. Nous sommes en 2014. Les deux jeunes femmes participent à une « start up week-end ». Et là c’est le déclic ! Pourquoi ne pas s’associer pour lancer une alternative saine et durable aux produits d’hygiène intime classiques ?!
Une campagne de crowfunding sur Ulule plus tard, les voilà qui, non contentes de proposer un éventail de protections lavables de plusieurs formats, lancent leur cup, violette, « made in France » (avec un tout premier prototype élaboré avec une imprimante 3D, s’il vous plaît ! On est tout de même loin des bouts de tissus qu’a connu mamie !).
COCORICOOOO !
Pourquoi ai-je eu envie de vous parler de Marie et Noëlle ? Tout d’abord parce qu’elle sont Normandes, comme moi ! Je plaisante, quoique… ?! Non, ce que j’ai apprécié dans leur démarche, c’est que de la même façon que moi avec mon histoire « d’épluchures », le duo de choc s’inspire du bon sens d’antan. Bon sens que nous avons quelque peu perdu et qui mérite d’être remis au goût du jour, surtout si l’on souhaite en découdre avec nos problématiques modernes : de gaspillage, de suremballage…
Et oui, nos aïeules utilisaient déjà des bouts de tissus pour absorber leurs flux ! Seulement loin des langes lavés à la main à la rivière, Noëlle dessine les motifs, tendances et colorées des tissus des fameuses serviettes lavables et des non moins fameux protège-slip, lesquels sont certifiés œko-tex 100 et imprimés (sur la face externe) à Lyon. L’étape de la découpe a ensuite lieu à Valognes, dans un atelier de confection médical, afin de garantir un niveau de qualité et de durabilité élevé. Le tout est garanti jusqu’à 200 lavages… ce qui signifie que leur durée de vie est d’au moins 3 ans !
CUP OU PAS CUP ?
Dans ma culotte, c’est aussi une coupe menstruelle (cup pour les intimes !).
Que celles (et ceux!) pour qui l’objet resterait non identifié se rassurent, il s’utilise comme un tampon hygiénique à la différence près qu’il recueille le flux menstruel, au lieu de l’absorber. Conçu avec des matériaux hypoallergéniques, les cups Dans ma culotte sont recyclables, limitent considérablement les risques d’allergie (tests à l’appui) et procurent une sensation de confort (en d’autres termes, l’objet sait se faire oublié !).
Diantre, mais pourquoi troquer ses serviettes jetables classiques et ses tampons contre une coupe menstruelle ?
- Parce qu’elle est LA protection « zéro déchet » et que vous n’aurez plus jamais à vous demander comment dissimuler vos disgracieuses serviettes usagées dans les toilettes du restaurant, du train ou chez belle-maman !
- Parce que sa composition en élastomère thermoplastique (une alternative pour les femmes allergiques au silicone et plus facilement recyclable) est on ne peut plus hygiénique (à condition toutefois d’ébouillanter l’objet à chaque début de cycle et de vider et rincer sa cup de 3 à 6 fois par jour, en s’étant, il va s’en dire, préalablement lavé les mains !)
- Parce qu’on brûle plus de 5 millions de tampons et serviettes en France, chaque année, lesquels sont, pour la plupart, fabriqués de l’autre côté du globe !
- Parce qu’elle permet de réaliser de sacrées économies. Si une femme utilise en moyenne 15 000 produits hygiéniques dans une vie, elle dépense environ 2400 euros, contre 50 euros pour une cup !
- Parce qu’elle se glisse facilement dans une valise et ne prend que très peu de place (souvenez-vous les paquets de serviettes +++ et les tampons qui se déversaient inévitablement dans votre sac de voyage !)
- Parce qu’encore une fois, la coupe est « safe », contrairement au tampon qui contient des résidus de glyphosate, soit du désherbant ! Sans compter que lesdits tampons et serviettes traditionnels sont blanchis au chlore ! Mesdames, mesdemoiselles, encore un peu de roundup dans votre culotte? La chimie, très peu pour moi ! Merci !
Bon, il faut quand même que je vous prévienne, il va falloir se salir un peu les mains quand vous utiliserez le bidule, se familiariser avec l’objet pour l’insérer et l’ôter, faire des repérages de lieux « cupfriendly » (équipés d’un lavabo, de savon, d’un sèche-mains…)… Rien de bien grave, seulement quelques petites habitudes à changer !Alors, prête(s) à reprendre une coupette, pour votre bien-être et celle de la planète ? Allons… si on vous dit que c’est chouette !!!
Article écrit en partenariat avec Dans ma culotte et bientôt un jeu-concours pour vous faire gagner LA fameuse cup et les deux protège-slip de votre choix ! 😉
Photos signées ©Olivier Cochard
Super nouvelle, je suis utilisatrice de la cup depuis env 2 ans et mon seul regret c’est de ne pas l’avoir découvert plus tôt!!! C’est juste génial mais dur dur de convaincre l’entourage
Le bouche à oreille entre filles fonctionne pourtant bien et puis la cup compte tellement d’arguments positifs ! 😉
adepte depuis 2 ans, mais only at home….pour tous les inconvénient que tu cites non « cup compatibles » !! 😦
bisous
Je comprends, dans ce cas, mieux vaut opter pour les serviettes lavables ! 😉
inconvénientS !
Bonjour, où peut-on trouver ces serviettes hygiénique ? Merci de votre réponse.
Bonjour Virginie, sur le site Internet Dans ma culotte. Ce que je trouve particulièrement bien, c’est que contrairement aux serviettes en tissu blanches, celles-ci restent impeccables, même après plusieurs lavages ! Bonnes emplettes !