Si notre mode de vie occidental nous pousse au consumérisme, nous sommes aujourd’hui conscients que notre planète, limitée en taille, l’est également en ressources ! Raison pour laquelle nous devons désormais les utiliser avec la plus grande parcimonie.
Il va s’en dire que le vrai défi consiste à modifier nos habitudes !
Nous avons pris la mauvaise habitude d’acheter des objets pour répondre à nos besoins toujours plus nombreux… et si nous prenions, chaque fois, le temps d’en mesurer la réelle nécessité ?
Éco-défi :
Je suis enchantée de participer à l’éco-défi d’octobre «Upcycler et créer de jolis objets utiles et écolos» imaginé par la merveilleuse Natasha du blog Les échos verts.
Pour découvrir les détails de l’éco-défi, réalisés à partir d’objets et/ou matériaux récupérés et transformés, c’est par ici :
https://echosverts.com/2016/09/30/eco-defi-upcycler-et-creer-de-jolis-objets-utiles-et-ecolos/.
S’il n’est pas évident de bannir les achats superflus (quoique bien plus facile quand on s’éloigne de la ville), cheminer vers la simplicité et la sobriété permet inévitablement de renouer avec l’essentiel et de nous alléger nous-même ! Nombreux sont les témoignages qui peuvent nous accompagner dans cette démarche qui peut s’avérer délicate pour certain(e)s. Dominique Loreau, qui vit au Japon depuis plus de 20 ans, compte parmi celles qui partagent cette philosophie de vie à travers ses ouvrages : L’infiniment peu, L’art de l’essentiel, L’art de la simplicité, Vivre heureux dans un petit espace… Le contenu de ses livres rappèlent que nous pouvons choisir un autre mode de vie, que le retour à d’avantage de simplicité peut se révéler être un véritable art de vivre, celui que je nomme l’éco art de vivre.
« Avec trop, on se perd, avec moi, on se trouve. Désormais, demandez-vous régulièrement de quoi vous avez réellement besoin, vivez avec passion chacune de vos journées, ayez un but pour vos lendemains. Plaisirs de la connaissance, plaisir de prendre conscience de ce qu’il y a de merveilleux dans l’existence… du désencombrement doit rester un mode de vie. Un savoir. » Dixit Dominique Loreau.
Et puis, cet autre jour, ma moitié et moi-même avons visionné ce documentaire sur l’Inde et sur la faculté de ses habitants a imaginer les objets dont ils ont besoin, à partir de ce qu’ils ont sous la main, presque rien, en somme. Et bien, figurez-vous que cette capacité de rebond et de transformation, est en passe de devenir un exemple pour les pays « dits » développés… Ironie du sort, les plus grands ingénieurs des 4 coins du globe s’empressent de visiter ces bidouilleurs qui ne reculent devant aucun obstacle, afin de s’imprégner de leur mode de pensée !
« JOULAG », c’est le nom qui a été donné à cette faculté de pouvoir tout transformer.
Fraîchement installés dans notre cabane en bois, nous nous sommes ainsi amusés à inventorier nos créations « JOULAG » et nous sommes faits la promesse de privilégier les matériaux de récupération et la création «maison» au sein de notre foyer. Parce que c’est bon pour la planète, parce que la confection « maison » force l’estime de soi et les moments de complicité, nos enfants sont bien évidemment les premiers à vouloir mettre la main à la pâte ! Et l’autonomie n’est-elle pas l’une des valeurs sûres que nous souhaitons leur transmettre ?
Revenons à nos poignées d’amour !
Mon cher et tendre et moi-même avions déjà vu des patères et porte-manteaux « homemade » réalisés avec du bois flotté, c’est ainsi que l’idée de remplacer une poignée de porte cassée par un morceau de bois glané lors d’une balade sur la plage, lui est venue ! Le remplacement de toutes les poignées s’en est suivi !
Pour ce qui est du DIY à proprement parler, il lui a suffit de perforer à deux reprises (dans ce cas précis, à adapter selon les poignées), à l’aide d’une perceuse, chaque morceau de bois choisi. De faire ensuite glisser ledit morceau de bois flotté sur la tige filetée en acier, d’origine, en y ayant préalablement ajouté une lichette de colle à bois naturelle, afin de fixer ensemble et d’attendre enfin 24 heures, temps de séchage !
Et pour l’anecdote, la première chose que notre petit garçon montre, désormais, à ses amis, invités à jouer la maison, se sont ces poignées de porte, somme toute « nature » !
Il faut croire que les enfants voient, plus clairement que les adultes, dans la récupération et l’upcycling, la magie de la transformation !
Pour ma part, c’est du côté de la prise en main que la magie a d’emblée opérée. Chaque ouverture et fermeture de porte est désormais synonyme de voyage. Le bois flotté, extrêmement doux au toucher et silencieux apporte, de surcroit, douceur et poésie à notre intérieur que je souhaitais « nature », il n’en faut pas plus pour me ravir. Et puis, ces jolies poignées ont été conçu par mon homme et ça, cela fait toute la différence !
La Cabane anti-gaspi vous donne rendez-vous les 13 et 20 octobre pour deux nouveaux « upcycling » pour Les Échos verts (https://echosverts.com).
D’ici là, n’hésitez pas à partager, vous aussi, toutes vos idées de jolies créations utiles et upcyclées tout au long du mois sur le groupe Facebook, les éco-défis d’Échos verts !
Pour découvrir le prochain upcylcing, c’est par ici :
http://cuicui-lespetitsoiseaux.fr
Photos signées ©Olivier Cochard
Un joli supplément d’âme et de charme. Bravo !
Bisou Marie
Merci pour cet adorable commentaire… Dis-moi la boutique Ceci & Cela cherche des personnes pour animer quelques ateliers tawashi, disques à démaquiller… J’ai pensé à toi, peut-être devrais-tu les contacter ?! Des bises.
Absolument génial!
Elles sont magnifiques !
Et c’est absolument parfait pour avoir des poignées de portes uniques et originales qui changent des traditionnelles en fer.
Merci 1000 fois pour ces jolis compliments.
Merci Agnès, je transmettrai à qui de droit… 😉
Quelle superbe idée, cela me donne envie de changer toutes nos poignées de porte ! Merci pour cette contribution à la fois simple et originale à l’éco-défi du mois. Vivement tes prochains DIY !
Merci Natasha pour ton retour extrêmement positif ! Il faut rendre à César ce qui est à César, j’ai un merveilleux mari, grand bricoleur devant l’éternel (et, de surcroit excellent photographe), cela aide ! 😉 Je lui retournerai, de fait, ces jolis compliments !
J’adore, c’est vraiment très original et unique! merci pour cette idée!!
Merci beaucoup, j’apprécie les petits retours joyeux !
Canon !! c’est drôle, ce morceau de bois tout simple me rappelle un tire bouchon qu’il y avait chez mes parents ! Juste un morceau de bois avec la vis qui va bien et top s’est devenu un tire bouchon !!
Ah, génial l’idée du tire-bouchon, j’en prends bonne note !